Un article du Centre d’études et de recherches sur la qualification consacré à la problématique à l’Orientation scolaire atypique et l’entrée dans la vie active des filles et des garçons.

Extraits:
« Risque de chômage, temps partiel contraint, salaires inférieurs, accès plus difficile aux emplois de cadre… la liste des disparités professionnelles entre hommes et femmes est longue. Ces inégalités, patentes dès l’entrée dans la vie active, sont bien souvent interprétées comme le fruit d’une orientation scolaire différente. On peut dès lors légitimement penser que les écarts sont moindres pour les filles et les garçons qui ont choisi une orientation scolaire habituellement privilégiée par l’autre sexe. Le fait de suivre un cursus de formation atypique peut en effet se révéler, sous certaines conditions, bénéfique pour l’insertion professionnelle des jeunes filles. Paradoxalement, il apparaît que les formations les plus mixtes ne préservent pas des disparités traditionnellement
observées entre filles et garçons. »

« Le bilan de l’insertion professionnelle des jeunes filles qui se sont aventurées dans des filières atypiques – car fortement « masculines », comme la mécanique, l’électricité, le BTP mais aussi l’informatique, les mathématiques ou la physique – apparaît ambigu. Encourageant par rapport à celui de leurs consoeurs issues des autres spécialités, il reste décevant par rapport aux garçons sortant des mêmes spécialités »

Liens sur le même thème:
Mixité, parité, égalité
Ministère délégué à la cohésion sociale et à la parité
Egalité des genres

Étiquettes :
Répondre